Mes activités de recherche s'intéressent aux aspects cognitifs du traitement visuel, autant chez la personne normale que chez l'individu cérébrolésé. Les principaux objectifs de mes travaux sont la spécification des mécanismes normaux impliqués dans le traitement visuel et la caractérisation des déficits fonctionnels faisant suite à un dommage cérébral. Ces objectifs sont poursuivis par le biais de méthodes comportementales et électrophysiologiques. Les projets que je poursuis actuellement concernent les thèmes suivants:

1. Mécanismes visuels pour la reconnaissance de mots écrits
2. Reconnaissance visuelle (objets, visages, etc.)
3. Caractéristiques temporelles du traitement visuel.
4. Attention visuo-spatiale

Mes intérêts de recherches portent sur la caractérisation des troubles cognitifs dans le vieillissement normal et dans la démence de type Alzheimer. Je souhaite mieux comprendre comment la mémoire se modifie avec l'âge, dans la maladie d'Alzheimer et dans les troubles cognitifs légers. Je m'intéresse aux processus de réserve et de résilience et aux mécanismes qui permettent à certains individus de mieux résister aux effets de l'âge et de la maladie d'Alzheimer ainsi qu'aux caractéristiques individuelles des personnes répondant le mieux aux entraînement cognitifs. Je m'intéresse aux interventions cognitives et aux phénomènes de compensation et de plasticité cérébrale lors vu vieillissement normal et dans la maladie d'Alzheimer. De plus, je travaille à la mise en place de stratégies pour disséminer ces programmes d'entraînements cognitifs à la plupart des Canadiens, notamment en utilisant les nouvelles technologies (telles la réalité virtuelle et les plateformes en ligne). 

• Conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou les drogues
• Prise de risques au volant
• Validation psychométrique d’outils
• Efficacité thérapeutique des interventions
• Motivation au changement comme déterminant de la persévérance au traitement

Les intérêts de recherche de Benjamin Boller sont axés sur le vieillissement cognitif normal et pathologique. Plus précisément, une partie de ses travaux de recherche portent sur les facteurs interindividuels qui modulent les effets de l'avancée en âge sur le cerveau et la cognition. Une autre partie de ses travaux s'intéresse au développement d'interventions cognitives  préventives du déclin des capacités cognitives, aux effets de ces interventions au niveau comportemental et neurophysiologique et aux facteurs qui pourraient amplifier ces effets tels que le niveau de réserve cognitive ou l'usage d'environnement en réalité virtuelle lors des interventions.

 Mes différents projets de recherche portent sur le bien-être et la santé mentale en autisme. Je souhaite contribuer à ce que les autistes soient mieux intégrés dans notre société et à ce que chacun puisse atteindre son plein potentiel. Je poursuis donc mes travaux, entamés lors de mon doctorat et post-doctorat, sur le développement de méthodes d’évaluation adaptées et basées sur les forces cognitives autistiques. Puis, je mène des projets portant sur les facteurs de risque et de résilience qui peuvent nous aider à mieux comprendre la santé mentale en autisme et ainsi nous aider à mieux intervenir. Je travaille également au développement d’interventions adaptées au style cognitif autistique et plus particulièrement au développement de la pratique de la psychothérapie auprès de cette population.   

Simone Dalla Bella s’intéresse aux mécanismes cognitifs et neuronaux qui déterminent la perception et la performance musicales. Sa recherche a porté sur les habiletés musicales, telles que la perception et la production de la hauteur et du rythme, dans la population générale ainsi que chez les individus avec des déficits musicaux (surdité musicale quant à la hauteur ou au rythme). Sa recherche actuelle est centrée sur 1) l’évaluation et le profilage des capacités rythmiques chez les individus en santé et dans les populations cliniques (patients avec la maladie de Parkinson, TDAH) et 2) l’usage de la stimulation et de l’entraînement rythmique pour améliorer les habiletés motrices (ex: la démarche et la parole chez les patients de la maladie de Parkinson). Il utilise des méthodes comportementales, la capture de mouvement, l’EEG, et exploite des nouvelles technologies portables qui servent à l’évaluation et à l’entraînement.

Jean Gagnon, M.Ps., Ph.D., est psychologue clinicien, neuropsychologue et professeur agrégé au Département de psychologie de l'Université de Montréal. Son domaine d’enseignement est l’évaluation psychologique et les théories de la personnalité. Il est chercheur régulier au Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) au Centre de recherche en neuropsychologie et cognition (CERNEC). Il est membre du comité de rédaction de la Revue québécoise de psychologie et de la International Society for Research on Impulsivity (InSRI).

Neuropsychologie clinique et expérimentale; réadaptation; prise en charge pluridisciplinaire.