Experts en : Schizophrénie
DÉCARY, Anne
Superviseure de stage
- Âge et facteurs de risques
- Anxiété
- Aspects sociaux du vieillissement
- Atrophie cérébrale
- Autisme (Neurosciences, santé mentale et toxicomanies)
- Cognition
- Dégénérescence cellulaire
- Démences
- Dépression
- Génétique du vieillissement
- Maladies chroniques chez les personnes âgées
- Maladies neurodégénératives (Vieillissement)
- Neuropsychologie cognitive du vieillissement
- Nutrition et vieillissement
- Perte d'autonomie
- Prise de médicaments et interactions médicamenteuses
- Processus de vieillissement
- Psychiatrie sociale et culturelle
- Qualité de vie et vieillissement
- Relations intergénérationnelles
- Santé mentale et société
- Schizophrénie
- Suicide (Neurosciences, santé mentale et toxicomanies)
- Troubles affectifs (de l'humeur)
- Troubles caractériels
- Troubles de l'alimentation
- Vieillissement cellulaire
Je m'intéresse aux possibles contributions des modifications du sommeil et du niveau de vigilance de la personne âgée sur son fonctionnement cognitif.
HODGINS, Sheilagh
Professeure associée, Professeure honoraire
- Délinquance
- Gènes
- Problèmes de comportement
- Santé mentale et psychopathologie des enfants et des adolescents
- Santé mentale et société
- Schizophrénie
- Troubles de comportement chez l'enfant et l'adolescent
- Mécanismes biologiques et biochimiques
- Troubles mentaux graves
- Psychiatrie sociale et culturelle
- Développement socioaffectif
- Neuroscience sociale
- Psychopathologie
- Émotions
- Régulation émotionnelle
- Cycles de vie (enfance, adolescence, adulte, etc.)
- Développement cognitif de l'enfant
- Criminalité
- Prévention de problèmes psychosociaux
Les interactions des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux au cours de la vie qui influencent le développement des troubles mentaux, les comportements antisociaux et criminels.
Présentement, mes études portent sur le développement des comportements antisociaux à travers la vie. Nous tentons de comprendre comment les facteurs génétiques et environnementaux interagissent pour promouvoir ces comportements et aussi pour les prévenir. Pour ce faire j’étudie des cohortes d’individus qui ont été suivi dès leur entrée à l’école jusqu’à 33 ans, des cohortes d’adolescents, des individus qui à l’adolescence ont été traité pour les problèmes de toxicomanie, et les criminels. Nous examinons les facteurs sociaux, les facteurs individuels tel la personnalité, les troubles mentaux, la performance académique, etc., la famille, ainsi que les anomalies cérébrales identifiés par l’imagerie, ainsi que les gènes. Le but est de mettre en évidence les mécanismes qui sous-tendent des patterns de comportements antisociaux et de contribuer au développement de traitements et de programmes de prévention.
De plus, je travaille sur un projet qui suit les enfants de parents ayant le trouble bipolaire.
KING, Suzanne
Professeure associée
- Développement de l'enfant
- Schizophrénie
- Rôle du stress
- Trauma
- Adolescent
- Nouveau-nés, enfants et adolescents
- Prématurité
- Émotions
- Régulation émotionnelle
Suzanne King est Professeure en Psychiatrie à l’Université McGill et Chercheure Principale à la Division de Recherche Psychosociale au Centre de Recherche de l’Hôpital Douglas depuis 1991. Ses travaux précédents sur la schizophrénie investiguaient les associations entre le parcours de la schizophrénie et les attitudes familiales envers le patient (Émotion exprimée).
Plus récemment, le Projet EnviroGen investigue les moyens par lesquels les facteurs de risque de la schizophrénie, tels que la génétique, le stress prénatal, les complications obstétriques, les traumatismes infantiles, et l’usage de cannabis à l’adolescence influencent l’apparition des symptômes chez les personnes schizophrènes ainsi que chez les populations contrôles « saines ». En utilisant un désastre naturel local afin d’examiner les effets du stress prénatal de façon prospective, Dr. King et son équipe ont suivi plus de 150 femmes qui étaient enceintes pendant la crise du verglas de 1998 ainsi que leurs enfants.
Le Projet Verglas a démontré que la sévérité du stress maternel ainsi que le trimestre de la grossesse au moment de l’exposition expliquent de la variance dans le développement cognitif, comportemental et physique des enfants. Les effets de l’exposition au stress maternel prénatal étaient encore présents chez les enfants à l’âge de 11 ans et demi.
Une deuxième étude sur le stress maternel prénatal, le Iowa Flood Study, suit 300 femmes ayant vécu des inondations en juin 2008 et tente de répliquer le Projet Verglas, en incluant un échantillon de femmes dont les facteurs de risque et le fonctionnement psychosociaux avaient été évalués avant le désastre, faisant en sorte que ceci est la première étude pré-post trauma chez les femmes enceintes.
Finalement, le QF2011 Queensland Flood Study inclut des données psychosociales pré-inondation, un groupe contrôle randomisé selon deux pratiques d’accompagnement à la naissance par une sage-femme, et des échantillons biologiques périnatales recueillis auprès de près de 300 femmes australiennes. Dr. King cherche à intégrer les résultats de ses études prospectives et rétrospectives dans un modèle neurodéveloppemental de maladie mentale grave.
LECOMTE, Tania
Professeure titulaire
- Psychopathologie
- Évaluation
- Psychose
- Réadaptation psychiatrique
- Troubles mentaux graves
- Schizophrénie
- Thérapie cognitivo-comportementale
- Dépression
- Santé mentale
- Réadaptation
- Bien-être psychologique au travail
- Couple et sexualité
Mes travaux visent l’amélioration des traitements et services offerts aux personnes aux prises avec un trouble mental grave (TMG), particulièrement les troubles psychotiques. Je développe et valide de nouveaux outils et de nouvelles interventions pour cette clientèle.
Instruments de mesure développés ou validés par mon équipe : CASIG (Client Assessment of Strengths, Interests and Goals), FESFS (First Episode Social Functioning Scale), SERS-SF (Self-Esteem Rating Scale Short-Form), versions françaises : brief NEO-PI, Cognitive Bias Questionnaire, SAQ-A30 (Social Anxiety Questionnaire), PTS-Q (Personal Therapist Style Questionnaire).
Thérapies ou interventions développées et validées (ou en cours) : Je suis Super (groupe-estime de soi), TCC (groupe - thérapie cognitive comportementale pour psychose), AVEC (Accompagner, Valider, Échanger, comprendre – groupe TCC pour parents de personnes avec un trouble psychotique), CAP (groupe ou individuel- compassion, acceptation et pleine conscience), TCC-SE (groupe- TCC pour le soutien à l’emploi), TCC pour meilleure santé mentale au travail (groupe – TCC pour dépression liée au travail), À deux c’est mieux (groupe – relations amoureuses), Chilltime (application mobile pour la régulation émotionnelle en lien avec l’abus de susbtance).
Thématiques d’intérêt en lien avec les TMG, la schizophrénie, la psychose ou la dépression : la cognition sociale/métacognition, les relations interpersonnelles (solitude, amoureuses, réseau social), les troubles concomitants (abus de substances, anxiété sociale, trouble de personnalité), insight, traumatismes dans l’enfance, insertion scolaire et professionnelle, meilleures pratiques : implantation, formation, expertise, compétence.
Méthodologies utilisées :
Études expérimentales ou quasi-expérimentales, essai cliniques randomisés, études longitudinales (trajectoires, A-B-A, EMA (ecological momentary assessment), journaux de bord, ou protocoles à sujets uniques répétés (intra-sujet)), études qualitatives (grounded theory, phénoménologique, thématique, focus group), méta-analyses, méta-review (GRADE), nouvelles technologies (application mobile, téléthérapie, réalité virtuelle).