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Experts en : Prématurité

Gallagher, Anne

GALLAGHER, Anne

Professeure titulaire

En plus d’être chercheuse au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, la Dre Anne Gallagher est professeure titulaire au Département de psychologie de l’Université de Montréal. Ses intérêts de recherche sont axés sur le développement cognitif et langagier de l’enfant. Plus spécifiquement, son programme de recherche se divise en deux volets: 1) Développement langagier typique au cours de la petite enfance ; 2) Les effets cognitifs et cérébraux de différentes maladies et syndromes pédiatriques, tels que l’épilepsie, les anomalies cardiaques congénitales et la prématurité. Au sein de son laboratoire, le Laboratoire d'Imagerie Optique en Neurodéveloppement (LIONlab), son équipe utilise l’évaluation neuropsychologique et l’imagerie cérébrale, notamment la spectroscopie proche infrarouge fonctionnelle (fNIRS) et l’électroencéphalographie (EEG), afin de mieux comprendre ces pathologies et leurs effets sur le développement du cerveau, identifier des marqueurs prédictifs du pronostic neurodéveloppemental et développer des techniques d’évaluation pré-chirurgicales pouvant être utilisées auprès de ces populations.

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KING, Suzanne

Professeure associée

Suzanne King est Professeure en Psychiatrie à l’Université McGill et Chercheure Principale à la Division de Recherche Psychosociale au Centre de Recherche de l’Hôpital Douglas depuis 1991. Ses travaux précédents sur la schizophrénie investiguaient les associations entre le parcours de la schizophrénie et les attitudes familiales envers le patient (Émotion exprimée).

Plus récemment, le Projet EnviroGen investigue les moyens par lesquels les facteurs de risque de la schizophrénie, tels que la génétique, le stress prénatal, les complications obstétriques, les traumatismes infantiles, et l’usage de cannabis à l’adolescence influencent l’apparition des symptômes chez les personnes schizophrènes ainsi que chez les populations contrôles « saines ». En utilisant un désastre naturel local afin d’examiner les effets du stress prénatal de façon prospective, Dr. King et son équipe ont suivi plus de 150 femmes qui étaient enceintes pendant la crise du verglas de 1998 ainsi que leurs enfants.

Le Projet Verglas a démontré que la sévérité du stress maternel ainsi que le trimestre  de la grossesse au moment de l’exposition expliquent de la variance dans le développement cognitif, comportemental et physique des enfants. Les effets de l’exposition au stress maternel prénatal étaient encore présents chez les enfants à l’âge de 11 ans et demi.

Une deuxième étude sur le stress maternel prénatal, le Iowa Flood Study, suit 300 femmes ayant vécu des inondations en juin 2008 et tente de répliquer le Projet Verglas, en incluant un échantillon de femmes dont les facteurs de risque et le fonctionnement psychosociaux avaient été évalués avant le désastre, faisant en sorte que ceci est la première étude  pré-post trauma chez les femmes enceintes.

Finalement, le QF2011 Queensland Flood Study inclut des données psychosociales pré-inondation, un groupe contrôle randomisé selon deux pratiques d’accompagnement à la naissance par une sage-femme, et des échantillons biologiques périnatales recueillis auprès de près de 300 femmes australiennes. Dr. King cherche à intégrer les résultats de ses études prospectives et rétrospectives dans un modèle neurodéveloppemental de maladie mentale grave.

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