Mes activités de recherche s'intéressent aux aspects cognitifs du traitement visuel, autant chez la personne normale que chez l'individu cérébrolésé. Les principaux objectifs de mes travaux sont la spécification des mécanismes normaux impliqués dans le traitement visuel et la caractérisation des déficits fonctionnels faisant suite à un dommage cérébral. Ces objectifs sont poursuivis par le biais de méthodes comportementales et électrophysiologiques. Les projets que je poursuis actuellement concernent les thèmes suivants:

1. Mécanismes visuels pour la reconnaissance de mots écrits
2. Reconnaissance visuelle (objets, visages, etc.)
3. Caractéristiques temporelles du traitement visuel.
4. Attention visuo-spatiale

Développer la méthode des bulles (en anglais : Bubbles; Gosselin et Schyns, 2001), continuer à l'utiliser en reconnaissance de visages et d'objets (ex.: en combinaison avec les potentiels évoqués cognitifs et l'amorçage) et lui trouver de nouveaux domaines d'application (p. ex., en psychologie animale).

Intérêts de recherche :

• Les effets à court et long terme d’un traumatisme crânien sur le fonctionnement cognitif, le sommeil, la vigilance et les rythmes circadiens.
• Les déficits cognitifs et le trouble cognitif léger associé à l’apnée obstructive du sommeil.

Méthodologies :
Polysomnographie, évaluation neuropsychologique, analyse spectrale de l’EEG, imagerie IRM et SPECT, génétique.

Dre Nathalie Gosselin est Professeure agrégée au Département de Psychologie de l’Université de Montréal tout en étant Chercheure au Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS) et au Centre de recherche sur le cerveau, le langage et la musique (CRBLM). En 2013, elle a fondé le Laboratoire de recherche sur la Musique, les émotions et la cognition (www.musec.ca). Dans le cadre de ses recherches, elle explore les effets de la musique sur la cognition, tels que l'attention, les fonctions exécutives, la mémoire tout au long du développement. Ses travaux incluent tant des populations clinique (p. ex., Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, TDAH) qu’en bonne santé. Elle s'investit également dans la création et l'évaluation d'interventions musicales visant à favoriser la santé mentale et cognitive des personnes âgées. Les travaux de Dre Gosselin ont bénéficié du soutien de divers organismes subventionnaires, dont les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Canada ainsi que les Fonds de recherche du Québec – Santé / Société et Culture.

En plus de son engagement dans la recherche, Dre Gosselin est Psychologue-Neuropsychologue et superviseure en neuropsychologie clinique. Son expertise en évaluation en neuropsychologie clinique couvre divers motifs (TDAH; dyslexie, dysorthographie, dyscalculie; déficience intellectuelle, douance; traumatismes craniocérébrale, etc.) auprès des enfants, des adultes et des personnes âgées. Elle est membre de l’Ordre des psychologues du Québec, de l’Association québécoise des neuropsychologues, et de l’American Psychological Association.

La psychologie cognitive expérimentale, les modèles et simulations informatiques des processus cognitifs, et l'imagerie du cerveau pour déterminer pourquoi et comment l'attention fonctionne ou fait défaut.

Sur le plan de la recherche, Dr Larochelle s'intéresse aux processus de catégorisation qui sont actifs dans la perception et qui sous-tendent notre conceptualisation du monde environnant. L'approche adoptée dans ces recherches comporte une dimension expérimentale qui a pour but d'inférer la nature des processus de catégorisation et des représentations qui en résultent, ainsi qu'une dimension calculatoire qui vise à en simuler les propriétés. Ainsi, certains travaux en cours (avec D. Cousineau et C. Lefebvre) portent sur la détection automatique de diverses catégories d'objets dans le champs visuel et proposent un modèle de l'attention visuelle. D'autres travaux (avec G. Lacroix) examinent les traces mnésiques laissées par les exemplaires rencontrés ainsi que l'importance relative de ces traces dans la catégorisation d'objets (par opposition au rôle joué par des règles de catégorisation, par exemple). Des travaux antérieurs (avec H. Pineau et avec S. Richard et I. Soulières) ont contribué une analyse détaillée du temps pris pour vérifier l'appartenance à des catégories naturelles (ex., arbres, oiseaux) et à des catégories nominales (ex., nombres), dans le but de mieux spécifier ces divers types de représentations mentales. Enfin, d'autres travaux plus anciens (avec D. Saumier et avec M. Izaute et J. Morency) ont porté sur la connaissance et la méta-connaissance du sens des mots.